
La deuxième séance de négociation sur les retraites a permis d’aborder un sujet particulièrement clivant : l’âge légal de départ. Ce premier tour de chauffe a offert à chaque organisation la possibilité de réaffirmer ses positions.

Depuis la crise du Covid, le télétravail s’est imposé comme une nouvelle norme pour de nombreux salariés. En 2023, ils étaient 19 % en France à travailler à distance au moins un jour par semaine, principalement dans les grandes villes et parmi les cadres. Mais au-delà des bureaux et des horaires de travail, c’est l’organisation même des territoires qui est impactée.

Le 27 février dernier, cinq organisations syndicales de salariés (CFDT, CGT, FO, CFE-CGC et CFTC) et trois organisations patronales (Medef, CPME et U2P) se sont réunies afin de rouvrir le dossier des retraites. Cette première séance de négociation a permis d’acter un programme de travail d’ici à juin. Seize rencontres sont programmées…

La loi de finances pour 2025 promulguée le 15 février dernier a acté la réforme de l’indemnisation des arrêts maladie pour les fonctionnaires. Deux nouveaux décrets, publiés au Journal Officiel du 28 février 2025, ont finalisé cette réforme en transposant cette mesure aux contractuels.

Le 20 février, la Cour des comptes a remis au Premier ministre son rapport sur la situation financière du système de retraites. Sans surprise, les sages de la rue Cambon confirment l’analyse du Conseil d’orientation des retraites en estimant le déficit annuel du système à 6 milliards d’euros jusqu’en 2030, puis à 15 milliards à partir de 2035. UNE SITUATION CERTES PRÉOCCUPANTE MAIS PAS CATASTROPHIQUE.